Le druide est un personnage très important de la société celtique, au point qu’il est à la fois ministre du culte, théologien, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière (Wikipédia).
On peut comprendre au travers de cette définition que les druides étaient les érudits de leur époque.
Cette puissante classe sociale celte était une menace pour l’Empire romain avant d’être engloutie par le christianisme, mais leurs origines restent profondément enfouies dans les méandres du passé.
Les premières traces des druides remontent au premier siècle avant notre ère. Mais leur tradition d’enseignement étant principalement orale il est difficile d’être affirmatif sur leur période d’influence.
Il est cependant probable qu’ils existaient déjà bien avant cette date, dans les anciennes peuplades de ce qui est aujourd’hui devenu la Grande-Bretagne, l’Irlande et la France.
Un peu à l’image des chamans, ils étaient capables de communiquer avec les mondes invisibles.
Ils étaient à la fois les guérisseurs, les médiums, les exorcistes et les guides de leurs peuples.
Dans ce premier article, je vais vous narrer le résultat de mes recherches sur le fonctionnement de leurs pratiques de guérisons.
Tout d’abord il faut savoir que le fonctionnement des soins « énergétiques » des druides est très similaire à celui du REIKI moderne.
Initiation et rituels
En effet, pour pouvoir réaliser ces soins il faut avoir été initié, pour avoir accès à l’énergie de guérison contenue dans un égrégore (pour savoir ce qu’est un égrégore vous pouvez lire l’article suivant : Qu’est ce qu’un égrégore).
Les initiations des druides se passent dans des lieux sacrés celtes construits spécifiquement pour cela.
J’ai pu retrouver deux de ces lieux, un en Lozère et un dans le Gard (et oui ils ne sont pas tous en Bretagne).
La création de ces lieux d’initiation est un savant mélange de construction énergétique humaine (par la géobiologie) et de rituels faisant appel aux druides défunts et aux Dieux celtes (notamment Belisama, Cernunnos, Taranis et Belenos).
Outre le rituel d’initiation, il existe une multitude de cérémonies et de fêtes (Samain, Imbolc, Beltaine, Lugnasad, …) ayant des objectifs divers. Certains rituels, destinés à recharger l’égrégore, sont pratiqués aux solstices et aux équinoxes. En effet, ces dates, durant lesquelles l’énergie environnante est facile d’accès, sont propices à ce type de cérémonies.
Des compétences de guérisseurs variées
Une fois initiés, les druides recevaient une formation qui durait 20 ans.
Ils y apprenaient notamment à pratiquer des soins énergétiques (sur eux comme sur les autres), à mettre en place des lieux de soins sacrés (comme certains menhirs, dolmens ou fontaines sacrées) et à invoquer les puissances invisibles (de la nature, mais pas uniquement).
Ils savaient se protéger pendant les soins, relancer la circulation énergétique, nettoyer les auras, ancrer, recharger un patient rien qu’en utilisant l’imposition des mains, mais ils étaient aussi experts dans la concoction de remèdes à partir de plantes, que ce soit des potions ou des cataplasmes.
Ils se rechargeaient dans la nature et pratiquaient la sylvothérapie (de manière plus avancée que nous probablement).
Leur maîtrise des runes et des Oghams ne leurs servait pas qu’à la divination, ils étaient capables, à l’aide de leurs bâtons, de tracer des symboles en énergie qui pouvaient avoir des effets positifs sur les personnes et sur les lieux.
Nos ancêtres gaulois étaient considérés comme barbares et incultes, Mais quand on commence à toucher du doigt les capacités des druides on se rend bien compte que l’histoire a été écrite par les Romains. Autre chose, on dit des druides qu’ils sont tous reliés entre eux et qu’ils étaient des spécialistes dans la création de portails, mais ça c’est une autre histoire…
Sébastien.