Historique
Si aujourd’hui la connaissance du monde des formes nous permet d’accepter sa puissance, ce n’est là en fait qu’une affirmation récente.
Leur nature exacte étant inconnue, ces émissions furent appelées à l’époque « Ondes de Formes » par leurs inventeurs qui tentèrent de les classer dans la catégorie des ondes électromagnétiques.
En effet, ce type d’émission a été seulement découvert dans les années 1930 par MM André de Bélizal, Chaumery et Morel.
Il a fallu attendre les travaux du groupe Ark’All dans les années 1970 pour s’apercevoir qu’il ne s’agit pas d’ondes, et qu’elles n’ont rien à voir avec le spectre électromagnétique ni avec aucun autre type d’émissions connu.
Grâce à Enel, qui avait une parfaite connaissance des traditions profondes de l’humanité, il fut possible de comprendre que ces émissions relevaient d’un autre type de pensée que le nôtre. En s’appuyant sur la cosmologie indienne et égyptienne, et par la relation qu’il en fit avec la cabale hébraïque, il permit de porter un regard neuf sur les grandes constructions de l’humanité avec un autre regard.
Car ces connaissances étaient parfaitement intégrées et connues des anciens Égyptiens, des Grecs et des constructeurs romans, qui en pointant les clochers vers le ciel réalisaient de véritables émetteurs d’émissions de formes, qui sont encore efficaces aujourd’hui.
Ce sont donc ces « émissions » qui nous permettent de recevoir des informations et de comprendre ce qui se passe au seuil de l’incompréhensible.
Jacqueline Bousquet, biologiste au CNRS vient, en 1996, de faire une découverte qui peut nous amener à modifier tout notre regard sur la physique. Elle a mis en évidence le vecteur exprimant les champs morphiques de Rupert Sheldrake, qui permet tout transfert d’information dans le vivant.
Selon elle, les formes sont informées et informantes. Et c’est par elles que transite l’information ; elles sont liées à une onde (vibration) qui détermine la forme qui leur correspond.
L’explication du monde des formes par le monde scientifique nous permettra sans doute de comprendre pourquoi Enel pouvait directement guérir des cancers à New York, instantanément depuis Paris. Car le principe de ces émissions permet d’avoir accès à un espace-temps qui peut transférer instantanément une information à l’autre bout de la planète.
Triskel, Triskèle, Triskell
Un symbole très ancien
De nombreuses civilisations ont utilisé cette forme. Ce symbole se rencontre depuis le néolithique dans diverses cultures et à différentes périodes.
Les plus anciennes représentations se trouvent sur les temples mégalithiques de Malte.
On peut le retrouver au sur le site de « Brú na Bóinne », en Irlande.
Sous forme de gravures, il est présent à plusieurs endroits notamment sur l’épaisseur des grandes pierres placées devant l’entrée du monument. Ce symbole aurait néanmoins été sculpté 2500 ans avant la présence celte en Irlande.
Il est aussi présent dans le tombeau néolithique de « Newgrange » daté de 3 200 avant notre ère.
Depuis les premières spirales qui ornent le dolmen sous tumulus de Newgrange, jusqu’au triskell de nos cathédrales gothiques, la forme spiralée est toujours représentée, directement ou indirectement, comme symbole des champs d’énergie.
Principe du triskell
Le principe triskel est par essence une « émission induite par les formes », c’est ce qui lui donne sa dynamique. C’est une forme fractale qui fonctionne avec le quatrième étage de la matière.
Les anciens, qui avaient totalement intégré ces données présentes sur un autre plan et savaient les retrouver et surtout les utiliser. Il n’est donc pas étonnant de les trouver dans d’innombrables édifices religieux ou sanctuaires. L’utilisation consciente de cette forme permettrait de se recharger énergétiquement et d’augmenter le taux vibratoire d’un lieu ou d’une personne (et ainsi d’augmenter la protection).
Le triskell dans les lieux sacrés
Dans les églises romanes puis dans les cathédrales gothiques, cette forme a été utilisée sous différents aspects. On la retrouve en priorité sous sa forme traditionnelle de triskell, mais aussi sous un principe démultiplié de biskell et même de quadriskell. Chacune de ces formes ayant ses propriétés propres et agissant en interaction par complémentarité avec la forme de base trilobée. C’est notamment le cas des systèmes biskell.
Si cette forme a été utilisée dans des centaines d’églises c’est bien entendu, plus pour ses propriétés énergétiques, que pour sa forme symbolique et décorative. Nous ne pouvons citer toutes les églises ou la forme triskell est prédominante, tellement elles sont nombreuses. Mais à titre anecdotique citons le château construit par Louis II de Bavière à Graffeneg dont la façade n’est qu’un gigantesque nid de centaines de triskells, sur lesquelles il est possible de se recharger à des centaines de mètres de distance.
Les oculi en forme de triskell sur les façades des églises montrent un comportement de la lumière tout à fait particulier.
Elle s’engouffre par l’ouverture, tourne pratiquement en angle droit, monte vers le plafond pour se fracasser sur la voûte et se répandre ainsi dans toute l’église. Il apparait même que les autres ouvertures deviennent alors des catalyseurs de la lumière, mais que celles qui ne comportent pas de triskells présentent un cheminement lumineux différent.
D’autres formes particulières incorporées dans la décoration des églises romanes et gothiques permettent de détourner ou d’éclater l’énergie tellurique ou cosmique amplifiée par le bâtiment (effet de cloche) ou dirigée et canalisée par les piliers, ce sont les éclateurs. Toute l’énergie se dirigeant vers le haut, une fois sortie de l’édifice, est cassée, diffractée par les éclateurs que les historiens de l’art appellent arabesques, archivoltes, roses, rosaces, volutes. Autant de motifs qui absorbent l’énergie et l’émiettent en fines particules dont les retombées sont sans danger pour l’homme.
Cette manifestation de la lumière n’est pas propre à une seule église, elle se reproduit de nombreuses fois dans beaucoup d’édifices religieux. À chaque fois c’est le principe triskell qui a été activé, mais il existe bien d’autres moyens pour arriver à un tel résultat. La science du trait compagnonnique suit la règle non écrite des principes harmoniques, où se retrouve également la logique des émissions induites par les formes.
Ainsi apparait la force de la forme et du principe triunitaire. Les anciens Celtes et leurs prédécesseurs les ont utilisés parce que c’était la manifestation des énergies de la vie. Les bâtisseurs des églises romanes les ont eux aussi employés parce que leurs actions apportent une ouverture sur d’autres champs de conscience, permettant ainsi la libération de l’esprit (par la montée du taux vibratoire).
Le propre de ce qu’on pourrait appeler « l’énergie triskel » est qu’elle travaille sur tout le spectre du plan de conscience de l’individu. Ainsi, selon la résonance propre à chacun, il sera possible d’accéder à des niveaux d’ouverture fort différents, de la simple matérialité des forces brutales de la vie à la spiritualité la plus élevée.
Le triskell n’est rien autre qu’un amplificateur. C’est pour cela qu’il peut être utilisé encore aujourd’hui. Mais nous ne sommes plus des bâtisseurs d’églises romanes ; son action s’exercera à des niveaux forts différents et sur des champs d’énergies fort différenciés de ceux qui ornent encore aujourd’hui le chevet de certaines églises romanes ou gothiques. À nous de nous en souvenir dans nos recherches.
Source : » La forme et la pierre » de Jacques Bonvin