La géobiologie au service de l’histoire – épisode 1

Michel

La chapelle Saint-Michel dans les cryptoportiques d’Arles

Dans cet article je vais vous livrer le résultat de mes recherches sur la chapelle souterraine Saint-Michel.

J’exposerai mes recherches historiques ainsi que l’étude géobiologique du lieu qui m’a permis de repérer les emplacements des différents éléments fondamentaux constitutifs de ce lieu sacré.

Vous pourrez constater que les emplacements des lignes telluriques et autres ont été réalisés de manière similaire à ce que l’on peut trouver dans les églises et les cathédrales romanes. Les présences d’une ligne d’or et d’une ley line indiquent que ce lieu n’a pas été implanté au hasard et qu’il revêt un caractère particulièrement sacré.

Les cryptoportiques d’Arles

C’est une importante construction souterraine qui forme le soubassement de l’ancien forum romain considéré comme la place centrale de la cité romaine.

L’effondrement de l’Empire romain a précipité le pillage des monuments de tous ordres.

L’accès aux cryptoportiques sera totalement condamné au Xe siècle, avec la construction de l’église Saint-Lucien.

Le déblaiement des cryptoportiques et la fouille des galeries débuteront en 1935.
Les galeries pourront être ouvertes au public en 1966, à partir de la chapelle des Jésuites, rue Balze.
C’est en juillet 2008 que l’édifice est accessible à son extrémité sud-est, par le vestibule de l’hôtel de ville.

L’église Saint-Lucien

L’église appelée autrefois Notre-Dame-du-Temple aurait été l’un des plus importants des anciens édifices chrétiens d’Arles. Située à l’angle sud-est de la Place du Forum au centre de la cité, elle était au cœur d’une paroisse de gens aisés, principalement de négociants. Un escalier à vis donnait accès à une chapelle basse soi-disant du XIIe siècle, encore visible à l’extrémité de la galerie nord des cryptoportiques. L’église fut détruite vers 1820.

La chapelle souterraine Saint-Michel

Pour cette chapelle, il n’existe pas de document. Située au nord des cryptoportiques, dans la galerie à arcades, à l’extrémité Est, « cette partie était utilisée comme une sorte de crypte directement en dessous de l’église Saint-Lucien appelée aussi Notre Dame du Temple, elle était située depuis le Xème siècle près de la place du Forum, cette église aurait été l’un des plus anciens édifices chrétiens de la ville et daterait au moins du VI ème siècle… »

La chapelle, nommée aussi chapelle basse dès le XII ème siècle. L’escalier qui permettait de descendre depuis l’église Saint-Lucien dans la chapelle fut muré en 1493.

Elle était placée sous la dédicace de Saint-Michel.

Diagnostic « Géobiologique »

Effectué sur plan avec Pendule et antenne de Lecher, du 18 avril 2020

Taux vibratoires des différentes pièces, relevés avec le pendule.

Taux vibratoires : en unité Bovis

  • Première alvéole après l’entrée : 12 500 UB
  • Deuxième alvéole : 14 000
  • Troisième alvéole : 16 000
  • Quatrième alvéole : 25 000
  • Abside : 50 000

Recherches effectuées :

  • Réseau Hartmann
  • Réseau Curry
  • Grand réseau global
  • Ligne d’Or
  • Ley Line
  • Vortex
  • CCT

Remarques :

Les lignes du réseau Hartmann sont absentes de la nef, elles sont repoussées dans les murs.

Les lignes du réseau Curry sont aussi absentes de la nef, elles ont été repoussées à l’extérieur du lieu de culte, afin de créer une zone neutre pour les fidèles.

Le grand réseau global ou « sacré » passe à l’extérieur côté nord et côté ouest juste devant l’entrée de l’édifice.

Il est évident que les différents réseaux ont été manipulés par l’homme. Nous voyons aussi que les taux vibratoires augmentent au fur et à mesure que l’on avance dans la nef, exactement comme dans les lieux anciens construits par des hommes qui savaient maitriser les énergies.

 

Les Vortex et cheminées « cosmo-telluriques »

Deux vortex sont présents :

Le premier sur l’emplacement de l’autel primitif, il est dextrogyre (masculin, énergie cosmique) il vibre à 300 000 UB. À l’intérieur est positionnée une cheminée positive.

Le second est dans la première alvéole juste après l’entrée, il est lévogyre (féminin, énergie tellurique) il vibre à 25 000 UB, ce qui est peu, c’est un vortex d’ascension. À l’intérieur est positionnée une cheminée négative.

Les Veines d’eau (en bleu)

Elles sont au nombre de cinq :

La première dans le sens nord/sud, elle traverse l’abside en passant sur l’autel primitif.

La seconde dans le même sens, traverse la nef au niveau des premiers piliers en rentrant dans la chapelle. Elle représente « le Jourdain ».

La troisième, parallèle à la seconde, mais un peu en avant de l’entrée. Elle passe à proximité du baptistère.

Les deux dernières passent dans les murs longitudinaux.

C’est du point de vue de la « géobiologie », le plan parfait de l’emplacement des veines d’eau, cette chapelle n’a rien à envier aux cathédrales, elle est parfaite.

 

La faille sèche (en violet)

Une seule est présente, elle passe du nord-ouest au sud-est.

Pierre de seuil ou pierre d’abaissement (en jaune) – Elle est positionnée, sur le seuil d’entrée de la chapelle.

Autel primitif (en vert) – Devant l’abside

Pierre des morts (en violet) – Devant l’autel primitif

Baptistère (en rouge) – À l’extérieur de la chapelle, dans la deuxième alvéole avant l’entrée à droite.

 

Remarques :

La faille sèche, les veines d’eau, l’autel primitif, la pierre d’abaissement ou de seuil, la pierre des morts, l’architecture de l’édifice en accord avec le nombre d’Or, démontrent que ce lieu de culte correspond en tous points aux critères d’implantation des édifices sacrés.

Les veines d’eau souterraines sont dans le schéma classique des chapelles romanes. Celle qui symbolise le « Jourdain » est bien en bordure du narthex.

La détection indiquant la présence d’un baptistère à l’extérieur de la chapelle, ajoute à mon avis à l’hypothèse que cet édifice soit plus ancien. Rappelons que les premiers chrétiens priaient secrètement.

Ce qu'il reste à découvrir

abside de belle facture avec en son centre une petite baie à l’est ? Comme si elle était à l’air libre.

Est-ce que l’église qui date au moins du Xeme siècle, n’a pas était bâtie en fonction de la chapelle ? 

« L’emplacement aurait été l’un des plus anciens édifices chrétiens de la ville et daterait au moins du VI ème siècle. ». Est-il possible qu’avant l’église, cette chapelle ?.

Aucun document n’a été trouvé pour la période comprise entre la fin de l’antiquité et la fin du Moyen Âge, sur les cryptoportiques d’Arles.

Pourtant, la chapelle « basse » située à l’extrémité de la galerie Nord, est mentionnée dès le XII ème siècle, sachant que l’église St Lucien nommée aussi Notre Dame du Temple, est au moins du Xeme siècle.

Les fouilles :

  • En 1574, Lanterme de Romieu parle de « caves antiques grottées »
  • La construction de l’hôtel de ville d’Arles au XVII ème siècle (1666/1675), va permettre de redécouvrir un peu plus les cryptoportiques. Une vingtaine d’années plus tard un antiquaire Joseph Seguin qui semble s’occuper des vestiges dit « Je suppose que l’abside sous l’église St Lucien remonte à l’époque des premiers chrétiens ».
  • De 1910 à 1960 dégagements du monument, notes de Jules Formigé.
  • Fernand benoit de 1942/1946
  • 1954 notes de Robert Amy

 

L’exploitation des notes des différents intervenants, fait apparaitre des différences non négligeables pour ce qui est de la chronologie des vestiges de la galerie nord.

Il est même préconisé de reprendre à zéro les fouilles de cette partie du monument. Ce qui laisse supposer que certaines affirmations ne sont que des hypothèses.

Sources : nouvelles recherches sur les Cryptoportiques d’Arles (Marc Heijmans)

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