Le site du Castelet se situe au sud-ouest de la commune de Fontvieille, à quelques 7 km d’Arles (BdR).
Admirablement situé, avec une vision panoramique allant de l’ouest au nord et de l’est au sud.
Implanté sur une colline qui culmine à 69 m NGF, le plateau s’étend sur près d’un hectare. Il accueille encore aujourd’hui des propriétés privées où se trouvent des villas. Les structures anciennement mises au jour ont toutes été réenterrées ; seule est visible l’enceinte médiévale dont les soubassements Est et Sud pourraient comprendre des vestiges d’une fortification protohistorique. Elle se situe sur un aplomb rocheux formant une falaise.. Le Castelet est situé sur l’actuelle route d’Arles à Fontvieille, à 2 km environ de l’oppidum du Mont de Cordes, et à 1 km environ de l’Abbaye de Montmajour.
À proximité de la voie de pénétration rhodanienne, et isolées dans les marais, les îles de Cordes, de Montmajour et du Castelet accueillirent les premiers habitants du delta.
Portion d’histoire
C’est dans une charte de donation à l’abbaye de Montmajour de la fin du Xeme siècle, qu’apparait pour la première fois le nom du « Castelet », et cette appellation laisse entendre, l’existence d’un site fortifié.
Le site, petit plateau rocheux, était au IVe siècle avant notre ère occupée par un oppidum. Abandonné deux siècles plus tard, il sera réinvesti au XIIe.
Plus tardivement, le château enserrait dans son enceinte une haute tour aujourd’hui disparue, ainsi qu’une église placée sous le vocable de Sainte-Marie dont seule l’abside est restée debout : voûtée en cul de four, elle est sous-tendue par huit nervures reposant sur des corbeaux. Ces vestiges sont aujourd’hui situés sur le terrain d’une propriété privée et donc inaccessibles au public.
En 949, Teucinde de Chateaurenard, riche arlésienne apparentée aux vicomtes de Cavaillon, échange des biens personnels à Bassargues contre un terrain sur l’ile de Montmajour appartenant à l’archevêque, dont elle fait don aux religieux.
La seigneurie du Castelet était une dépendance directe du monastère de Montmajour, comprenait, le plateau de Castelet, les carrières environnantes et le terroir de Fontvieille.
Il semble qu’au Moyen Âge, cet endroit était indifféremment appelé « Castelet ou Coutignargues », nous en avons la preuve dans une charte de l’abbaye de Montmajour, datée de 1045, dans laquelle le vicomte de Marseille, Guillaume, donne aux moines « l’ile de Coutignargues » autrement dit le Castelet.
La Chapelle :
Elle avait « 8 cannes de long pour 3 cannes et deux pans de large »
Soit 16.32 m x 6.50 m (la canne d’Arles 2.004 m)
Elle existait déjà en 1236, en 1450 elle existe toujours, au début du 16 ème siècle, le château, la tour et les remparts sont ruinés depuis le XVI ème siècle.
Elle est inscrite à l’inventaire des MH depuis le 26 mars 1926.
Description extérieure de la chapelle.
L’abside, du côté de l’extérieur, elle est polygonale, absolument dépourvue de décoration, a été traitée comme faisant partie du rempart.
L’appareillage des pierres est moyen, régulier allongé, parfaitement dressé, et a joints vifs, il présente des hachures en diagonales.
La fenêtre est dans l’axe, à jour en archère échancré en plein cintre, présente un petit embrasement à voussure.
La toiture, sur l’abside, est en lauses de calcaire toujours en place, le premier rang sensiblement plus épais déborde légèrement du mur et tient lieu de corniche.
Description intérieure
L’abside est seulement éclairée par la fenêtre d’axe, les murs sont sans ornementation.
L’appareillage des pierres est allongé et réglé et dressé. La taille est identique à celle de l’extérieur avec des hachures obliques et des joints vifs.
La fenêtre à jour en archère beaucoup plus ébrasé qu’à l’extérieur, elle est surmontée d’une voussure en plein cintre formée de monolithes en panache.
Le cul- de- four seul, il a fait l’objet d’une recherche décorative. Il affecte en effet, la forme d’une demi-coupole heptagonale en plein cintre assisté, dont les voûtains sont reliés et maintenus par huit grosses nervures qui s’appuient sur des corbeaux par l’intermédiaire de la corniche.
La corniche, sa composition est très classique.
L’arc absidal, le cul-de-four s’ouvre sur la petite travée de chœur par un arc en plein cintre à double rouleau avec deux chanfreins qui se terminent dans le bas par un congé. Le deuxième rouleau s’harmonise ensuite avec le premier, en adoptant le profil des nervures.
La travée de cœur, cet embryon de travée, vouté en berceau plein cintre, s’ouvre sur la nef par un arc triomphal en plein cintre également et à double rouleau à ressaut.
Ainsi, conformément à la symbolique de l’architecture romane, l’arc triomphal s’impose avec majesté alors que celui de l’abside est laissé dans l’anonymat.
La travée de cœur s’ouvrait au départ sur une nef à deux travées, aujourd’hui disparue, mais dont on peut mesurer l’étendue grâce à la présence du mur méridional de la première travée sous-tendu par une arcade aveugle en plein- cintre à simple rouleau.
En conséquence, il semble que la chapelle du Castelet doit s’insérer, en toute vraisemblance, dans cette extrême fin du XII ème siècle et peut être dans le début du XIII ème siècle.
La tour :
Pierre de Canihac ou Canillac, fut abbé de Montmajour de 1348 à 1353, y fait commencer la construction d’une tour qui devait être terminée par son successeur à, Jaubert de Livron, fut abbé de Montmajour à partir de 1353. Il fit graver cette inscription « contra latrones baussences ».
On peut considérer que cette tour fut construite au 14e siècle.
Beaucoup de tours des environs furent construites à cette époque. Celle de l’Abbaye de Montmajour toute proche fut commencée en 1369.
Au début du16e siècle (1510), le château, la tour et les remparts sont ruinés.
Elle est signalée dans les visites pastorales du XVII ème siècle et qui était située du côté méridional du chevet.
En 1762, on ne parle plus de la chapelle, ni de la tour, ni de l’enceinte. Le castelet 30 feux (foyers familiaux) en 1340
Le Castellet Le nom de « castellarus » apparait pour la première fois vers 976, dans la charte de donation des marais de la vallée des Baux à Montmajour par Lambert de Reillane et sa femme Walburge.
.En 1045 Guillaume, vicomte de Marseille, y avait ajouté la seigneurie du Castelet, comprenant le château fortifié, la « plaine », dite de « Coutignargues », une part importante du terroir de Fontvieille et les célèbres carrières de pierres.
Cet important village, dont le nom ne laisse aucun doute sur sa position fortifiée, comprenait, outre le château, le plateau proprement dit qui est toujours appelé « la plaine.
L’abbé de Montmajour était le seigneur foncier et banal du Castelet par une donation en 1045 de Guillaume, vicomte de Marseille. Au début du XIII ème siècle, l’abbé Guillaume de Bonnieux, inquiet des troubles de la guerre des Albigeois, avait placé le monastère sous la protection de la République d’Arles qui obtenait en retour le droit de restaurer les fortifications du Castelet et d’y tenir garnison.
Le village possédait alors un rempart avec chemin de ronde et crénelage englobant l’ensemble des bâtiments. Un puits profond, creusé dans le rocher avec une auge, permettait d’abreuver les animaux des rigoles arrosaient un petit jardin.
À la fin du XIII ème siècle, le village du Castelet compte 33 feux, soit environ 165 habitants, soit cinq personnes par foyer en moyenne, dont la majorité doivent être des paysans, mais d’autres avaient une longue tradition des métiers de la carrière, sans doute depuis l’Antiquité.
Occupation par l’ordre du Temple.
« Ce lieu fut une ancienne communauté médiévale issue des « hommes du Temple » destinée à ses membres et à leurs familles respectives, au nombre de 33 en 1323, après la suppression de l’ordre… »
Les Hommes du Temple formaient la main-d’œuvre des exploitations agricoles et vivaient avec leur famille sur le site. Tous étaient membres à part entière de l’Ordre.
« En 1191, l’abbaye de Montmajour céda à Guillaume de Sollier* originaire d’une famille de Saignon/Céreste/Apt dans le Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence, famille issue en réalité des Agoult/Simiane, commandeur des Templiers d’Arles, une condamine sise au « castellum » prés de Montmajour, avec l’obligation d’y construire une tour et d’y créer un hôpital.
*Il fut commandeur des Templiers d’Arles de 1186/1200
Le Castelet vit la naissance d’Arnold du Castelet que l’on retrouvera dans la commanderie de Gréoux les bains.
«… en 1257, l’abbé Raymond d’Ansouis prête serment au nouveau prince Capétien pour l’ensemble des possessions du monastère et parmi celles-ci le Castelet. Pendant les deux siècles qui suivirent, Arles et Montmajour s’affrontent : la ville ne cesse d’invoquer l’acte de 1226, la seconde les concessions des Comtes de Provence.
En 1336, un conflit a lieu, suivi d’une enquête. Le Viguier de la cour royale d’Arles a fait dresser des fourches patibulaires* au Castelet rappelant que l’abbé avait donné ledit castrum à la ville et qu’en outre, il ne pouvait exercer la justice de sang… »
* Les fourches patibulaires1 étaient un gibet constitué de deux colonnes de pierres ou plus sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public, elles signalaient le siège d’une haute justice et le nombre de colonnes de pierre indiquait le titre de son titulaire.
Source : https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1993_num_151_1_3336
Source : Arles, histoire, territoires et cultures
Les Templiers des Bouches-du-Rhône, Bernard Falque de Bezaure.
Abbaye ST Pierre de Montmajour, histoire et patrimoine.
Diagnostic géobiologique
Effectué sur plan avec Pendule et antenne de Lecher, du 12,13,14,15 avril 2021
Taux vibratoires des différentes pièces, relevés avec le pendule.
Taux vibratoires : en Unité Bovis
- Entrée face Ouest : 30 000 UB
- Premier pilier : 50 000
- Deuxième pilier : 65 000
- Cœur : 75 000
Recherches effectuées :
L’architecture de l’édifice est en accord avec le nombre d’or.
- Réseau Hartmann : oui
- Réseau Curry : oui
- Grand réseau global : oui
- Ligne d’Or : oui
- Ley Line : oui
- Vortex : oui, trois à l’intérieur, un à l’extérieur.
- CCT : oui, trois, deux à l’intérieur, une extérieure façade Ouest.
- Grand réseau diagonal : non
- Faille sèche : oui, deux, Nord/Sud, elles se croisent sur l’épaisseur du mur Sud.
- Faille humide : non
- Mémoire des murs : non
- Carré de Saturne : oui, situé à une douzaine de mètres de la façade Ouest.
- Pierre de seuil : oui, deux. Une autre porte sur le côté nord sans pierre de seuil.
- Pierre des morts : oui, une
- Point menhir : oui
- Entité : non
- Énergie de la Vierge Marie : oui dans l’angle droit de l’abside (rond avec un V)
- Autel primitif : oui
- Équilibre cosmotellurique : oui
- Baptistère : non
- Circuit initiatique : oui en vert
Remarques sur les réseaux telluriques:
Les lignes du réseau Hartmann sont absentes dans la nef, elles sont repoussées dans les murs.
Les lignes du réseau Curry sont aussi absentes de l’édifice, elles sont repoussées à l’extérieur du lieu de culte, afin de créer une zone neutre pour les fidèles.
Présence dans l’axe de la chapelle d’une ligne d’or direction Est/Ouest.
Une Ley Line est aussi présente parallèle à la ligne d’or.
Le grand réseau global ou sacré passe dans le mur de la façade Sud.
Les Vortex
Ils sont au nombre de trois:
- Un dans le cœur, il est de niveau 3, il est dextrogyre, masculin, énergie cosmique. Il vibre à 300 000 UB.
- Le second est situé juste en face la porte côté Ouest dans le narthex. Il est dextrogyre, masculin, énergie cosmique. Il vibre à 300 000 UB. C’est un vortex d’ascension.
- Le troisième, à une dizaine de mètres de l’angle Sud/Ouest de la chapelle. il est de niveau 3. Il vibre à 500 000 UB. Il est dextrogyre, masculin, énergie cosmique. Un baptistère était construit dessus.
Les cheminées cosmotelluriques
- Il y en a quatre, 3 à l’intérieur, une à l’extérieur.
- Extérieur : elle est à quelques mètres en face la porte, positive et vibre à 80 000 UB
- Intérieur : côté Nord positive elle vibre à 55 000 UB
- Côté Sud, celle vers l’Est positive, elle vibre à 70 000 UB
- L’autre plus vers l’Est positive, vibre à 75 000 UB
Les pierres de seuil : (en jaune sur le plan)
Une façade Ouest, l’autre façade Sud.
Il est courant que plusieurs portes soient ouvertes sur les façades ouest, sud et nord. La particularité de celle côté nord est qu’elle n’a pas de pierre de seuil. Elle est appelée porte des initiés.
Autel primitif : (en vert sur le plan)
Il était situé à environ deux mètres du début de l’abside. Bizarrement il n’est pas sur le vortex du chevet. Il est possible qu’un premier édifice fût construit de manière plus sobre, en attendant la construction de la chapelle St Marie.
Pierre des morts : (en violet sur le plan)
Elle est en recul de la place qu’elle occupe logiquement dans les autres lieux sacrés, à quelques mètres de l’autel. Sa position peut justifier l’emplacement de l’autel primitif.
Le point menhir : (trapèze violet)
Il est en place à l’intérieur de l’abside, tout contre le mur Est. Il est souvent à l’extérieur, mais dans ce cas précis ce n’était pas possible.
Baptistère : (en bleu sur le plan)
Il a été construit sur le vortex situé à l’extérieur, étant donné son énergie (500 000 UB), il est parfaitement à sa place.
Le carré de Saturne : (grille sur le plan)
Il est situé à une douzaine de mètres de la façade Ouest, en face la porte d’entrée. C’est généralement la place où l’on doit le trouver.
Conclusion
Cette petite chapelle, a tout d’une grande, au point de vue géobiologie elle est un site sacré. Les lignes, d’or, Ley Line, carré de Saturne, point menhir, etc.
La présence Templière pendant un certain temps est avérée par les textes, la chapelle en est imprégnée. Elle est désactivée énergétiquement, malgré cela elle vibre à des taux élevés, sans doute de l’énergie résiduelle.
Michel.