Le site de Rennes-le-Château en France est un oppidum rocheux qui a connu plusieurs occupations et transformations au fil du temps. Parmi les édifices importants qui s’y trouvent, on peut citer une église wisigothique du 5e siècle, qui aurait été le premier édifice religieux construit à cet endroit. Cette église présentait une nef rectangulaire sans transept, avec une abside unique de forme quasi circulaire en arc outrepassé, caractéristique de l’architecture wisigothique.
Par la suite, au XIe siècle, une église dédiée à Marie Madeleine a été érigée sur le site. À l’origine, cette église était la chapelle des comtes du Razès. En 1185, elle est mentionnée dans les inventaires de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ce qui souligne son importance à l’époque. On dit également que cette église aurait été la chapelle du Château des seigneurs Hautpoul pendant le Moyen Âge. Elle a ensuite été utilisée comme église paroissiale. Vers la fin du Moyen Âge, le patronage de l’église a été modifié, passant de Sainte-Marie à Sainte-Marie-Madeleine.
Ces différentes évolutions architecturales et les changements de dédicace témoignent de l’importance religieuse et historique du site de Rennes-le-Château au fil des siècles.
Les guerres de religion en France entre 1562 et 1598 ont effectivement causé de nombreuses destructions d’édifices religieux, et l’église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château n’a pas été épargnée. Elle a été entièrement reconstruite à la suite des ravages de cette période troublée.
Le nouveau bâtiment diffère considérablement de l’ancien, notamment en ce qui concerne son orientation. Il est légèrement incliné vers le nord d’environ dix degrés de plus. Il est possible qu’il existe une explication rationnelle à ce changement. Souvent, l’orientation d’un édifice religieux est déterminée par le vocable du saint auquel il est dédié. Sa position par rapport à un solstice ou un équinoxe correspondrait alors au jour de la fête du saint. Par exemple, la fête de Sainte-Marie est célébrée le 15 août, tandis que celle de Sainte-Marie-Madeleine est le 22 juillet, soit un écart de 24 jours.
Il convient de noter que l’église actuelle n’est pas particulièrement pertinente en termes de géobiologie, mais plutôt l’église primitive qui n’existe plus. Celle-ci aurait connu des influences et des énergies liées aux différentes présences historiques sur le site, telles que les Celtes, les Wisigoths, les Sarrasins et les Templiers, qui sont parmi les plus importants. Il est courant que les lieux sacrés aient vu se succéder différentes religions au fil des siècles, reflétant ainsi les mouvements et les changements de croyances au cours de l’histoire.
Il est important de se rappeler que, malgré le tapage médiatique entourant un prétendu trésor, le site de Rennes-le-Château offre bien plus que cela en termes d’histoire, d’architecture et de spiritualité.
En effet, l’emplacement de Rennes-le-Château a été le lieu d’implantation successive de différents lieux de culte au fil des siècles, chaque nouvel arrivant construisant son édifice religieux sur les vestiges du précédent. Cette superposition d’édifices a conduit à des modifications significatives de l’organisation de l’église au cours du temps.
Plusieurs travaux ont été réalisés, ce qui a entraîné des changements dans la structure de l’édifice. La porte qui donnait à l’ouest a été murée, tandis qu’une nouvelle porte a été ouverte au sud, qui est toujours utilisée de nos jours. Les murs ont été renforcés à l’intérieur par des contreforts, et le mur nord, le plus exposé aux intempéries, a été épaissi en doublant sa structure. L’abside, quant à elle, a été réduite à un plan plus conventionnel en demi-cercle.
Le changement d’orientation de l’édifice a des conséquences significatives sur son potentiel énergétique, comme cela peut être étudié en géobiologie. En effet, de nombreux paramètres diffèrent d’une construction réalisée par des « bâtisseurs » à une autre. L’orientation, la disposition des murs, les matériaux utilisés et d’autres caractéristiques architecturales peuvent influencer les énergies qui circulent à travers le bâtiment.
Il est intéressant de noter que chaque modification apportée à l’église au fil du temps a pu altérer l’équilibre énergétique de l’endroit, créant ainsi une histoire complexe et un potentiel géobiologique différent.
Diagnostic géobiologique
Effectué sur plan avec Pendule et antenne de Lecher les 16,17 avril et 25 mai 2023.
Les taux vibratoires des différents endroits, relevés avec le pendule et l’échelle de Bovis.
Recherches effectuées sur l’église actuelle
Sur le plan de l’église actuelle, un premier indice, fait apparaitre une possible anomalie, la ligne sacrée n’est pas dans l’axe de la nef. Elle traverse un vortex avec une cheminée cosmo-tellurique en son centre.
En réalité, cette ligne sacrée qui est sur l’axe de l’église primitive n’est pas du tout positionnée dans le milieu de la nef de l’église actuelle. Le vortex est lui aussi carrément décalé, il était sous l’autel du V ème siècle. Celui de l’église actuelle n’est alimenté par aucune énergie.
Les prospections ont mis en évidence l’emprise foncière de l’église primitive du V ème siècle. C’est à mon avis celle qui doit retenir notre attention. Son orientation est différente d’une dizaine de degrés de l’église d’aujourd’hui.
Nous retrouvons sur le plan de l’église primitive, la ligne sacrée dans l’axe de la nef et le vortex à l’endroit précis de l’autel primitif.
Recherches effectuées sur l’église primitive
Réseau Hartmann (nickel) et Curry (fer): absents de l’intérieur de l’église, les lignes ont été repoussées dans les murs périphériques.
Ligne d’or : (en jaune).
Ley line : non
Vortex : oui sous l’autel primitif.
Veine d’eau : oui 5
Faille sèche : oui 1
Cavité sèche : oui
Cheminée cosmo-tellurique : oui 2 sur le côté droit de l’édifice, elles sont positives. La première en allant vers l’autel a 2 bras, la seconde aucun. Actuellement elles sont à l’extérieur de l’église.
Grand réseau diagonal : non
Grand réseau global : non
Faille humide : non
Mémoire des murs : non
Entité : non
Orbe : non
Pierre de seuil : oui 3, 1 au nord, 1 au sud similaire à celle d’aujourd’hui, et une sur le côté ouest (grande porte principale).
Pierre des morts : oui 1, comme d’habitude elle est dans l’axe de la nef, juste devant l’abside.
L’autel primitif : Il est comme à l’accoutumée dans l’axe de la nef, légèrement à l’intérieur de l’abside.
Les présences d’occupation antérieures : oui, les Celtes, les Wisigoths, les Sarrasins et les Templiers.
Bénitier : oui à gauche de la porte actuelle.
Baptistère : oui angle nord/ouest de l’édifice.
Le point menhir : Il est situé à l’extérieur de l’abside (pastille orange sur le plan). Sa présence dans l’église primitive, indique qu’un équilibre énergétique relativement complexe était en place dans cet édifice.
Remarques
Les 5 veines d’eau qui cheminent nord/sud, montrent que le schéma habituel des églises des bâtisseurs est respecté. La première la plus à l’ouest, symbolise le narthex et le passage du monde profane à celui de la lumière en franchissant cette veine d’eau.
La concentration des veines d’eau en s’approchant du cœur, et la présence d’un point menhir, confirme les capacités des gens qui ont implanté l’église.
Quand dans un lieu sacré, les réseaux Hartmann et Curry sont absents de l’intérieur de l’édifice, cela montre que ce n’est pas naturel. Ce sont les hommes qui ont manipulé les lignes.
À proximité d’un vortex, les lignes sont repoussées partiellement par l’énergie émise par le vortex. Mais en aucun cas dans la totalité de la surface du lieu.
L’absence des réseaux sur l’ensemble de l’édifice n’est donc pas naturelle.
Il semble que les bâtisseurs qui ont construit au 16e siècle l’église actuelle ont appliqué certains critères essentiels au bon fonctionnement énergétique de l’église. La pierre des morts, les pierres de seuil, etc.
Par contre l’absence de la ligne sacrée qui passait dans l’axe de la nef et du vortex situé sur l’emplacement de l’autel primitif est assez inhabituelle et pour le moins surprenante.
Michel
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