On prête à certaines sources la faculté de soigner les maladies de peau, la cécité, et bien d’autres pathologies, et même d’opérer des miracles. Le culte des fontaines et des sources est bien antérieur au christianisme. Il s’agit en réalité de dévotions païennes. Il semble que les premiers hommes à les avoir divinisés, furent les Celtes. Pour eux ces eaux qui soignent, devaient être sans aucun doute magique.
Bien entendu, les autres religions qui suivirent se sont appropriées ces phénomènes. D’autres mythologies, d’autres noms, de nouvelles croyances, sans que la composition du précieux liquide ne change d’un iota.
Avec l’arrivée du christianisme et l’évangélisation, l’église a associé le culte de la fontaine à une chapelle et à un saint patron. C’est pourquoi la majorité coulent sous un édifice religieux. Il est à préciser que les symboles des fontaines païennes, qui n’ont pas été christianisées ont été détruits.
La géobiologie donne les réponses à ces énigmes, il s’agit en réalité de veines d’eau qui circulent dans le sous-sol en se chargeant sur des lignes telluriques ainsi que sur des couches géologiques de métaux, semi-métaux ou métalloïdes* qui sont nombreuses dans le sol.
*Un métalloïde est un élément chimique qui ne peut être classé ni dans les métaux ni parmi les non-métaux, c’est-à-dire dont les propriétés physiques et chimiques sont intermédiaires entre celles d’un métal et d’un non-métal.
Faisant partie de la table de Mendeleïev, chaque métal possède ainsi une information vibratoire avec sa propre fréquence, ce qui lui donne des vertus spécifiques.
Un géobiologue confirmé détecte aisément ces lignes, qui dans certains lieux, sont nombreuses et dans beaucoup de cas, concentrées.
Il a sans doute fallu attendre de nombreuses décennies, pour qu’on connaisse les vertus de chacune d’elles.
Généralement elles sont concentrées sur des lieux sacrés, comme les menhirs, cromlechs, cupules, temples païens, chapelle ou églises. Elles sont souvent à l’aplomb des bénitiers et des baptistères et des puits.
De tels regroupements ne sont pas naturels, ce sont les hommes qui ont manipulé ces lignes bienfaitrices dans des endroits bien précis.
Pour les désigner, j’emploie le terme « médicinales », d’autres les nommeront magiques, miraculeuses, guérisseuses, ésotériques ou autres.
Deux exemples dans le sud de la France
Aux Saintes Maries de la Mer
L’église, est un haut lieu de pèlerinage, sur l’emplacement de la chapelle primitive, actuellement la crypte, elle est parcourue par quinze lignes « médicinales ». Trois de Cuivre, trois d’Argent, quatre de Mercure, deux de Palladium, une de Titane, deux d’Uranium.
Dans la commune de Saint-Gilles (Gard)
Dans la crypte de l’abbatiale, un des lieux le plus important sur le chemin de Compostelle, pas moins de 28 lignes « médicinales » sont présentes dans la crypte. A noter, d’autres sont à l’extérieur, contre les façades Ouest et Sud.
A l’intérieur : Trois de cuivre, deux de chrome, quatre de palladium, deux de sélénium, deux de titane, deux de platine, deux de nickel, quatre d’iode, deux d’iridium, deux de manganèse, deux de sidérite, une de bismuth.
Exemple des vertus d’un métalloïde :
Le bore: vertiges, frayeur.
D’un métal :
Le cuivre: maladie infectieuse, articulations, inflammation.
Les lieux sacrés étant systématiquement implantés sur des veines d’eau importantes, ce n’est sans doute pas un hasard que les lignes soient misent juste au-dessus. Les résurgences proches ou même à l’intérieur des édifices deviennent automatiquement « médicinales » pour certains et miraculeuses pour d’autres.
Pendant une période qui va de la préhistoire jusqu’au XIIIème siècle environ, les Druides puis les bâtisseurs, ainsi que le clergé, maitrisaient la pratique de la géobiologie.
Le clergé a rapidement compris les avantages qu’il pouvait en retirer. La mise en place des statues ou reliques à certains endroits d’un l’édifice, ou les lignes étaient présentes, a permis à d’attribuer d’hypothétiques miracles à de nombreux saints.