Vous pratiquez l’auto sabotage, vous recherchez toujours l’amour des autres sans vous préoccuper de votre bien être, vous vous dévalorisez constamment, alors vous êtes peut-être victime d’une blessure de l’abandon.
Tout d’abord, il est important de comprendre que la personne qui développe la peur de l’abandon n’a pas nécessairement vécu un fait d’abandon dans son histoire pour en souffrir.
En général la cause de cette blessure est un manque d’attention pendant l’enfance du parent du sexe opposé.
Elle entraîne :
- la dépendance affective,
- une faible valeur de soi,
- une attitude de bon copain qui ne dis jamais non, qui rend toujours service,
- une dépendance au jugement des autres,
- une peur de dire non par peur de ne plus être aimé en retour,
- une tendance à tout dramatiser,
- une colère intérieur non exprimée,
- un besoin insatiable d’affection de la part des autres,
- de ne pas supporter qu’on vous dise non : signe de rejet,
- une attitude visant à attirer l’attention,
- la peur d’être seul et la dépendance qui en découle,
- une posture de comparaison défavorable par rapport aux autres.
C’est une blessure que l’on a tous mais à des degrés différents.
La posture physique de la personne victime de la blessure de l’abandon
Il s’agit généralement d’un corps manquant de tonicité et de soutien.
Le corps physique de celui ou celle qui a peur de l’abandon : « j’ai besoin qu’on me soutienne ».
Comment en sortir
Pour sortir de la blessure de l’abandon il faut se prendre en charge et ne pas en vouloir à ses parents.
Il faut se réparer seul, de l’intérieur, pas par l’intervention des autres.
La méthode la plus efficace consiste à construire son estime avec des affirmations de valeur.
Par exemple choisir les trois affirmations les plus bénéfiques parmi celle-ci dessous :
- Je suis bienveillant(e)
- Je suis généreus(e)
- Je suis fabuleux(se)
- Je suis intelligent(e)
- Je suis convivial(e)
- Je suis créatif(ve)
- Je suis sérieux(se)
- Je suis attentionné(e)
- Je suis discipliné(e)
A force de les répéter on se rend compte que l’on est quelqu’un de bien et on reprogramme notre inconscient.
Il faut les répéter en moyenne 600 fois pour que ça fonctionne. Plus on va le faire souvent plus ça va fonctionner rapidement.
En effet : 4 fois par jour = 56 mois, 1 fois par jour = 2 ans. Il faut donc de la discipline.
Autres affirmations possibles :
- Je suis une belle personne, je suis capable de me débrouiller toute seule, capable de me donner tout ce dont j’ai besoin, je m’aime et je suis responsable de mettre en place ce qui me fait du bien.
- Je sème la bienveillance et je récolte la joie.
- Je comprends mon besoin affectif et j’y répond.
- En cas de panique : Je suis capable de me débrouiller toute seule, je m’en sort très bien.
On éduque sa sous-personnalité défaitiste
Pour ce faire on se parle, on s’adresse à son égo, à son enfant intérieur.
Quand l’égo dis « je ne suis pas capable » on lui répond que si.
Par exemple si votre patron est énervé : « ce n’est pas à cause de moi, mon travail est de qualité ».
On change d’attitude
Dès que l’on se surprend à cogiter on se rassure, on devient son parent protecteur.
On observe sa dépendance, on se demande si besoin de ça.
Quand on veut faire quelque chose on se pose la question : est-ce bien pour moi.
On se félicite soi-même chaque fois que l’on fait quelque chose de bien (en exagérant).
Il faut réapprendre à faire confiance à soi-même et à l’autre.