Une personne souffrant de la blessure de la trahison est très exigeante envers elle-même et envers les autres. Elle aime mener ses projets jusqu’à terme, sinon elle considère que ce serait interprété comme un manque de courage, de ténacité. Son intolérance face à la lassitude des autres est remarquable, ce qui rend les collaborations plus difficiles.
La blessure de trahison se crée entre 2 et 4 ans principalement et généralement avec le parent du sexe opposé qui a dévalorisé l’enfant ou l’a maltraité.
L’enfant se sent trahi lorsque le parent ne tient pas ses promesses, chaque fois qu’il trahit sa confiance, chaque fois qu’il ne répond pas à ses attentes. Comme les parents centrés sur eux-mêmes ou quand une petite fille est mise de côté à l’arrivée d’un bébé garçon par exemple.
Les contrôlant ne se supportent pas entre eux, ils se mêlent de tout mais ne supportent pas que quelqu’un se mêle de ce qu’ils sont en train de faire. Ils peuvent avoir des réactions agressives.
Les caractéristiques de la victime de la blessure de la trahison sont :
- Cache sa faiblesse, sa vulnérabilité, son manque de confiance, ses doutes ou son impuissance.
- Recherche les performances.
- A besoin de paraître, se cherche à travers le regard de l’autre
- A beaucoup de difficultés avec la paresse.
- Et convaincu d’avoir toujours raison.
- Aime avoir le dernier mot.
- Ne supporte pas de ne pas avoir la réponse.
- Donne des ordres, décide pour les autres.
- N’hésite pas à utiliser la séduction, la manipulation
- Met en avant ses réalisations et en fait des caisses pour d’impressionner, être reconnu.
- Méfiant, sur ses gardes, autoritaire, exigeant, intolérant
- Préfère travailler seul, a des difficultés à déléguer.
- Surveille et vérifie ce que les autres font.
- Déteste qu’on ne lui fasse pas confiance.
- Difficile de partager sa vie, son ressenti.
- A du mal à lâcher-prise.
- A besoin de tout prévoir pour l’avenir.
- Difficulté à vivre le moment présent et à en profiter ; se projette dans le futur.
- Se sent facilement trahi par les personnes du sexe opposé.
Expressions utilisées par le contrôlant
Si vous entendez quelqu’un prononcer souvent les types de phrases suivantes, il n’y a plus à hésiter.
– « As-tu compris ?»
– « Je suis capable !»
– « Fais-moi confiance »
– « Laisse-moi faire seul »
– « Je le savais ».
– « Je ne lui fais pas confiance ».
Les caractéristiques physiques du contrôlant
Un contrôlant aura un corps qui exhibe la force, le pouvoir et qui semble dire : « Je suis responsable. Je suis capable. Vous pouvez me faire confiance ».
En général : l’homme aura le haut du corps plus musclé : de bonnes épaules.
Et la femme : du muscle aux niveaux des hanches, des fesses, du ventre et des cuisses.
Il a aussi une voix forte qui porte loin.
Comment en sortir
Tout d’abord il faut admettre le problème, s’observer et repérer les attitudes à modifier.
S’observer agir et réagir pour diminuer la colère, les tensions.
La colère doit s’évacuer dans le mouvement, il n’est pas bon de la garder car elle s’accumule. Attention, je ne suis pas en train de vous conseiller de laisser libre cours à celle-ci.
Pour cela vous pouvez faire du sport, crier, taper un coussin, danser.
La technique du tigre peut aider : vous imaginez que vous êtes un tigre qui donne des coups de griffe sur un arbre et vous faite le mouvement avec la respiration qui va avec pendant 3 minutes.
Cesser de vouloir avoir raison encore et encore ; tout le monde peut avoir de bonnes idées et opinions.
Arrêter d’attirer l’attention.
Faire les choses par plaisir et non pour être reconnu.
Cesser de bouder, de faire du chantage, de blâmer les autres et devenez responsable de votre vie et de votre bonheur.
Cesser d’écouter votre ego, vivez dans l’instant présent sans ressasser le passé et anticiper à l’outrance le futur.
Évitez tout jugement.
Affirmations à se répéter :
Voici quelques exemples d’affirmation à se répéter plusieurs fois par jours pour reprogrammer votre inconscient :
- Je me sens bien face à l’imprévu. Je fais confiance à l’imprévu.
- Je lâche prise face aux résultats.
- Je vis très bien sans planification.
- Je suis humble et accepte toutes les croyances, toutes les différences.
- J’ai confiance en moi-même sans rabaisser les autres, sans les contrôler, sans avoir la réponse pour eux. La confiance est en moi, par moi et pour moi.
- Je délègue et fais confiance dans les capacités d’autrui.
- J’ai confiance en mes capacités.
- Je suis tolérant.
- Je m’accepte et m’aime avec mes qualités et mes défauts.
- Je me sens bien quel que soit le regard, le jugement de l’autre.
- Je respecte les autres et apprends à les aimer inconditionnellement.
- Je comprends et respecte les autres, leurs souffrances et leurs besoins qui peuvent les amener à ne pas m’apprécier !
- Je suis vrai avec moi-même et les autres.
- Je fais des compliments aux autres.
- J’ose me montrer tel que je suis.
- Je lâche prise et n’attends rien.
- J’aime jouer, je peux perdre.
- Je soutiens, écoute l’autre dans un profond respect de son autonomie, de son individualité, de sa créativité, de son pouvoir, de ses blessures…
- Je pratique l’humilité.
- J’aide les autres à se valoriser.
- J’aide les autres à trouver leurs vraies sources de pouvoir.
- Je sais que je suis capable de grandes performances à plusieurs niveaux, je n’ai rien à prouver.
Choisissez celle qui vous paraissent adaptées à ce que vous voulez améliorer. Pour que cela agisse complètement il faut les avoirs répétées à 600 reprises, à vous de voir si vous voulez le faire une fois par jour où beaucoup plus.