Une personne qui souffre de rejet est caractérisée par le fait de se sous-estimer et de rechercher la perfection à tout prix. On s’incarne avec cette blessure pour expérimenter la force, la puissance.
Le plus souvent cette blessure est à l’origine d’un manque d’affection par le parent du même sexe (qui l’a probablement aussi). Par exemple un enfant qui petit n’avait des félicitations que quand il faisait quelque chose de bien (valorisation du « faire » et pas du « être »).
Pour s’en sortir il faut un travail personnel, il ne faut pas en vouloir à ses parents, c’est à vous de combler ce manque.
Elle entraîne :
- La peur de ne pas être à la hauteur,
- L’auto sabotage : on rate toutes les opportunités par peur d’être nul,
- L’envie d’être transparent car on ne se sent pas intéressant,
- La peur de déranger les autres,
- La peur d’oser,
- Une personnalité discrète,
- Une valeur de soi oscillatoire, des jours se sent nul et de temps en temps se sent génial,
- Un perfectionnisme, quand vous faites ou dites quelque chose c’est pertinent et bien fait,
- La recherche de sa valeur dans le faire (seul moyen de valorisation) pas dans le je suis,
- La peur d’être démasqué : vous pensez que vous êtes nul et vous voulez le cacher,
- Une fuite dès qu’il y a une difficulté (dans une relation amoureuse on n’ose pas dire que c’est fini),
- La peur d’être inintéressant, sans valeur,
- La jalousie car vous vous comparez aux autres, c’est un auto sabotage inconscient,
- Une attitude angoissée, stressée, anxieuse à toujours à se projeter vers l’avenir,
- La peur de prendre une décision.
Exemples de phrases qu’un fuyant peux dire en amour :
- Ça ne t’ennuie pas si je viens avec toi ?
- Je suis trop maigre, non ?
- Je n’aime pas le foot, mais je vais venir quand même …
- Je le savais que ça n’allait pas marcher.
- Et si jamais tes parents ne m’aiment pas ?
- Fait comme tu veux, ça m’ira.
La posture physique de la personne victime de la blessure du rejet
Une personne atteinte de la blessure du rejet aura un corps ou une partie du corps qui semble vouloir disparaître ou se faire tout(e) petit(e). Comme si le fuyant souhaitait passer inaperçu par peur de se faire rejeter.
- Corps fin
- Vêtements de couleurs noire, marron
- Épaules un peu arrondies, recroquevillé sur lui même
Comment en sortir
1 – Sortir de sa zone de confort
Pour sortir de sa zone de confort et l’étendre il faut s’entraîner. Et plus on le fait intensément plus on guérit vite (c’est possible en 1 mois pour les plus assidus).
Il faut cependant faire de ne pas passer d’un extrême à l’autre pour ne pas devenir un bulldozer pour vos proches.
Quand vous sentez que vous avez envie de fuir il faut vous forcer à rester, sortir de sa zone de confort, se déprogrammer. Se confronter à vos peurs pour arrêter de fuir ou de procrastiner.
Voici quelques exemples entraînements simples :
- Demander l’heure à un inconnu,
- Faire des eyes contact avec le sexe opposé (pour les célibataires),
- Poser des questions en réunion,
- Dire bonjour systématiquement,
- Complimenter une personne,
- Se lancer dans une nouvelle activité,
- Demander une augmentation,
- Organiser un événement.
Cela va étendre votre zone de confort et faire diminuer vos peurs.
2 – Savoir prendre sa place
Prendre sa place c’est s’affirmer : osez dire, faire et ETRE
Pour cela il faut tenter des expériences en gardant en tête que le succès n’est pas le but.
S’autoriser à se tromper sans jugement
S’appuyer sur son JE SUIS et des affirmations positives pour prendre sa place :
- Je suis intelligent(e),
- je suis capable, …
Cela aide à s’amarrer dans la confiance.
Il est très important aussi de rester dans le moment présent pour limiter les peurs, ne pas penser au futur et à des conséquences éventuelles qui n’arriveront probablement pas.
Il faut aussi se féliciter à chaque petite réussite.
Progressez marche par marche et essayez de devenir meilleur qu’hier
3 – Adopter de nouvelles attitudes : tendre vers l’affirmation de soi
Voici les nouvelles attitudes que vous devez avoir en tête et que vous devez appliquer dans votre quotidien :
- Dire ce que l’on pense avec affirmation sans agresser les autres,
- Exprimer ses opinions et ses besoins quotidiennement,
- Etre à l’écoute de sa petite voix intérieure,
- Savoir dire non,
- Savoir quitter, partir, renoncer … plutôt qu’attendre,
- Valoriser ses états de progrès plutôt que SON FAIRE.
Voici quelque phrase à vous répéter qui imprimerons cette nouvelle programmation :
- JE SUIS et j’EXISTE.
- J’ai le droit de … le devoir de …
- Chaque jour, je prend de plus en plus ma place.
- Je fais les choses pour MOI.
Je le répète, attention de ne pas devenir agressif, il faut prévenir son entourage que l’on est dans une démarche d’affirmation de soi et demander à être corrigé gentiment quand on va trop loin.
Trouvez le juste milieu :
Passif ———-Affirmé———Agressif